Bienvenue sur Asnières Patrimoine, le site de l’Association des Amis du Château et du Vieil Asnières (Hauts de Seine, France). Il a été créé afin de mettre en valeur le patrimoine historique asniérois, en veillant à sa sauvegarde etson embellissement, et de faire connaître, au-delà du périmètre de notre ville, le travail effectué et les actions menées par notre association depuis plus de 40 ans.
N’hésitez pas à nous contacter et à devenir membre pour suivre plus encore nos actions, voire y participer.

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Cimetière des chiens d'Asnières-sur-Seine
CIMETIERE DES CHIENS
Paul Signac, Berge d'Asnières-sur-Seine
IMPRESSION ASNIERES
Château d'Asnières-sur-Seine

Ce château fut construit par le Marquis Marc-René de VOYER de PAULMY d’ARGENSON entre 1750 et 1752.

Il choisit pour architecte Jacques HARDOUIN-MANSART de SAGONNE, petit-fils de Jules HARDOUIN-MANSART, architecte de Louis XIV pour Versailles.

Pendant cette période, il va acquérir 23 propriétés, il possède ainsi 15 hectares entre la Seine au sud, et l’église et le village d’Asnières au nord, où seront installés les haras d’Asnières.
Le Marquis était directeur des Haras royaux.

Notre Association depuis sa fondation en 1978 n’a cessé, sans jamais se décourager, d’entreprendre des actions pour sauver ce Château.

C’est seulement en 2006 que les premières salles du rez-de-chaussée furent restaurées et, en mai 2009, l’ensemble du rez-de-chaussée.

Cimetière des chiens d'Asnières-sur-Seine

Créé en 1899, nous avons fêté le 120e anniversaire du cimetière des chiens en septembre 2019.Il est sans aucun doute le lieu le plus emblématique de la ville, et il est surtout connu dans le monde entier.
De Rintintin au chien de Michel Houellebecq, il est un havre de paix pour plus de 3800 animaux sur cette ancienne île, qui accueille aussi la maison des chats !

Cet écrin exceptionnel justifie donc notre attention, des tombes devront être rénovées, certaines allées remodelées, et une vraie promotion serait souhaitable, tant auprès des franciliens, qu’auprès de personnalités et éventuels mécènes pour donner à ce lieu tout le lustre et l’accueil qu’il mérite.

Alter Ego, cimetière des chiens
Paul Signac, Berge d'Asnières-sur-Seine

Avec l’arrivée du train, ce sont de nombreux parisiens qui viennent respirer l’air frais à Asnières, les bals se développent, les guinguettes ouvrent, les cafés-restaurants se multiplient… et le canotier s’impose !

Parmi les visiteurs, de nombreux peintres : de  Paul Signac (qui vivra à Asnières) en passant par Van Gogh ou Monet, ils se sont tous baladés sur les bords de Seine, croquant, et peignant le fleuve, le pont, les restaurants, la vie bucolique et festive !

Échoué depuis 1897 au fond de l’impasse des Carbonnets, cet élégant bâtiment, vestige de l’Exposition Universelle, est en état de dégradation avancé.

Ce sauvetage se justifie par la qualité patrimoniale de l’édifice (inscrite à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques). Un projet a été déposé… Nous espérons vivement qu’il puisse aboutir, cette vieille dame ne peut plus attendre ! Nous sommes en lien direct avec la SNCF et Nacarat pour suivre le projet de sauvegarde.

L’INDUSTRIE : UNE HISTOIRE ET UN PATRIMOINE RICHE
Un moment fort de l’histoire d’Asnières, qui a donné l’allure actuel de notre ville. En effet, à partir de la moitié du XIXe siècle, la ville se développe, en parallèle des fêtes au château et des guinguettes, une autre effervescence, moins visible, celle des ingénieurs, artisans, industriels qui s’affairent, créent ! Le plus illustre encore présent est Louis Vuitton, il ne faut oublier les Astra, Chausson, Grasset, Rapeaud-Warin, Révillon, Sista, Véchambre, etc. fleurons de l’époque, par lesquels vont naître de nombreuses inventions, entre voiture, téléviseur et radio, margarine, flacons pour la parfumerie et la pharmacie, papier, etc. La ville comptera plus de 1200 entreprises, poumon alors du département de la Seine.


Dans un passé, relativement proche, trop d’anciens sites industriels emblématiques ont été démolis. C’est pour cette raison que nous avons demandé que, dans la nouvelle ZAC « bords de Seine », soit sauvé au moins un bâtiment rappelant le passé de ce quartier.

Ce fut chose faite. L’atelier voûté, construit par l’architecte Charles KNIGHT en 1925, fut repris en 1949 par Citroën qui y installa la production d’organes hydrauliques destinés à la DS. Cette halle sera réhabilitée pour respecter l’histoire du site.