Situation dans la ville RUE DE L EGLISE
Du II place des Victoires au 24 rue Pierre Brossolette. Longueur 100 mètres.
Centre de l’ancien village.
Côté impair : à l’angle du 11 place des Victoires se trouvait l’emplacement de la maison natale de Pierre Boudou (v. ce nom) ; à la suite, vieilles maisons qui abrîtaient l’ancienne mairie (1822) et la première école de filles, démolies en 1933.
À l’angle de la rue Pierre Brossolette, au n° 9, restes d’un hôtel du XVIIIe siècle (rampe en fer forgé, belle façade classique sur jardin). Cet immeuble, surélevé à la fin du XIXe siècle, fut transformé, un certain temps, en pension-nat de jeunes filles (Directrice, Melle Leplat). Il retrouva en 1920 sa vocation d’immeuble d’habitation Une décoration en trompe-l’œil a été réalisée sur le mur aveugle, côté place, en 1989.
Côté pair :– Au n°4, Conservatoire de musique et de danse d’Asnières.
– À côté, cour arrière du château où se trouve l’ancienne chapelle de l’Institution Sainte-Agnès, d’inspiration byzantine, faisant fonction d’auditorium pour le Conservatoire municipal de musique. Architecte : Parent 1928.
Église Sainte-Geneviève d’Asnières. Cure très ancienne (existait avant 1158).
Église reconstruite sous la Régence dans le style janséniste, façade à l’alignement du clocher. L’abbé Jubé étant curé de 1702 à 1724. Agrandie en 1931 par élargissement des bas-côtés et avancement de la façade dans le style Saint Sulpicien.
Le premier cimetière se trouvait devant l’église. Il fut transféré en 1808 au 19 avenue d’Argenteuil.
Quelques dates historiques concernant l’église Sainte-Geneviève
– Le 26 juin 1158, dans une bulle du Pape Adrien IV (le seul pape anglais de l’histoire), on trouve : « Ecclésia-de-Asneriis » pour l’attribution au chapitre Saint-Marcel Paris des droits de nomination la Cure et de la perception de la dîme.
– 2 février 1302 : L’Église de Gennevilliers se sépare d’Asnières. Elle est érigée en Cure indépendante par S. de Bucy, Evêque de Paris.
– 1458 : visite du vicaire général qui reproche à Jeanne la Mulotte d’entreposer des tonneaux dans l’église. Menaces d’amendes aux marguilliers Michel Mulot et Denis le Mercier à qui sont accordés respectivement les délais de trois semaines et un mois pour rendre leurs comptes.
– En 1460, fin de la guerre de Cent ans, il ne reste plus à Asnières que 5 feux (environ 25 habitants).
Les cloches de l’église– Baptisées en octobre 1872, Marie-Henriette-Charlotte et Elisabeth-Sophie carillonnent l’Angélus trois fois par jour et accompagnent joyeusement les baptêmes, mariages et grandes fêtes.
– Leur glas tinte à l’unisson du chagrin des familles en deuil, lors des obsèques.
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